8 animaux dangereux au Vietnam à faire attention

Quand on pense au Vietnam, on imagine souvent ses paysages magnifiques, sa cuisine savoureuse ou encore sa culture riche. Mais ce qu’on oublie parfois, c’est que ce pays abrite aussi une faune impressionnante… et parfois dangereuse. Que ce soit dans la jungle, dans l’eau ou même près des habitations, certains animaux peuvent représenter un vrai risque.

Parmi les animaux dangereux au Vietnam, on trouve à la fois des espèces venimeuses, agressives ou simplement imprévisibles, capables de causer de vraies blessures ou de maladie. Se renseigner à l’avance sur les zones à risque et les bons réflexes à adopter en cas de rencontre avec ces animaux dangereux au Vietnam est essentiel pour voyager en toute sécurité et sérénité dans ce pays magnifique.

Les moustiques

Les mille-pattes géant vietnamiens

Quand on pense aux animaux dangereux du Vietnam, on ne pense pas forcément tout de suite à un mille-pattes. Et pourtant , le  Mille-pattes géant vietnamien, aussi appelé Scolopendra subspinipes, peut vraiment poser problème…

On peut le croiser surtout dans le sud et le centre du Vietnam, notamment dans des zones rurales un peu plus humides.Il adore les endroits sombres et humides: sous des pierres, dans les feuilles mortes, ou même parfois dans les maison quand il fait chaud et humide.

Ce qui le rend dangereux, c’est sa morsure. Il a des crochets à l’avant de son corps qui injectent un venin très douloureux. C e n’est pas mortel, mais la douleur peut être très forte, accompagnée de gonflements, fièvre ou nausées. Bref, mieux vaut ne pas les provoquer. 

Comment réagir si on tombe nez à nez avec lui ? Le plus simple, c’est de garder ses distances. Il n’attaque pas pour rien, mais s’il se sent menacé, il peut devenir agressif. Pas besoin de paniquer : on s’éloigne calmement, on évite de crier ou de faire des gestes brusques, et surtout, on ne le touche pas.

Et s’il pique ? Il faut désinfecter tout de suite, mettre du froid pour calmer la douleur, et surtout aller voir un médecin, surtout si la zone enfle beaucoup ou si on commence à se sentir mal. C’est pas à prendre à la légère, même si ce n’est pas forcément dangereux la vie.

Les chats et les chiens dans la rue et dans les villages

Eh oui, dans votre pays, les chiens et les chats sont souvent traités comme de véritables membres de la famille. Ils ont un nom, un lit douillet, parfois même un passeport ou une assurance. Mais au Vietnam, la réalité est bien différente. Mis à part dans les grandes villes où certains animaux de compagnie vivent dans le confort aux côtés de leurs maîtres, la plupart des chiens et chats sont simplement considérés comme des animaux domestiques — rien de plus.

À la campagne ou dans les villages, ils errent souvent librement dans les rues, dorment dans les cours, et ne sont généralement pas autorisés à entrer dans les maisons. Leur alimentation est souvent basique, et les soins vétérinaires, très limités. Il n’est pas rare que ces animaux ne soient jamais vaccinés, même contre la rage.

Alors, aussi tentant que cela puisse être de caresser un chaton ou un chien croisé dans un village, il vaut mieux résister à l’envie. Une simple griffure ou morsure, même minime, peut suffire à transmettre une infection sérieuse, parfois sans qu’on s’en rende compte immédiatement. Si cela vous arrive malgré tout, il faut immédiatement laver la plaie à l’eau et au savon pendant au moins 15 minutes, puis se rendre rapidement à l’hôpital pour évaluer la nécessité d’un traitement antirabique. Plus vous agissez vite, plus vous réduisez les risques. Il ne faut jamais prendre ce genre d’incident à la légère, même si la blessure paraît insignifiante.

Les sangsues terrestres au Vietnam

Les sangsues terrestres vivent sur la terre ferme, dans les forêts humides, particulièrement dans les montagnes du nord, dans des endroits comme les parcs nationaux de Cat Tien, Ba Be, Cuc Phuong ou Phong Nha-Ke Bang. Elles aiment les sous-bois humides, surtout après la pluie ou pendant la saison des pluies, quand tout est détrempé. Elle est très fine, allongée, rapide, et peut se faufiler dans les vêtements. Elle se déplace comme un ressort, se fixe sur la peau et suce le sang sans qu’on s’en rende compte immédiatement. Sa morsure ne fait pas mal, mais saigne longtemps.

Ces animaux dangereux au Vietnam ne transmettent pas de maladies grave, mais elles peuvent s’accrocher à la peau sans qu’on s’en rende compte, et boire le sang pendant plusieurs minutes. Le problème, c’est qu’elles injectent une substance anticoagulante, donc la plaie peut saigner longtemps après. Certaines personnes peuvent aussi faire des réactions allergiques ou avoir des injections si ce n’est pas bien désinfecté.

Comment réagir si on en voit une ou qu’elle s’accroche ? Pendant une randonnée, mieux vaut porter des vêtements longs, des chaussettes hautes et si possible les rentrer dans le pantalon. On peut aussi utiliser un spray anti-sangsue. Si une sangsue s’accroche, ne pas l’arracher violemment. Il vaut mieux utiliser un peu de sel , du citron ou de l’alcool pour qu’elle se décroche toute seule, puis désinfecter immédiatement. 

Et après ? Une fois retirée, la plaie peut continuer à saigner un moment, mais c’est normal. Il suffit de désinfecter, couvrir la plaie avec un pansement propre, et surveiller que ça ne s’infecte pas. Pas de panique : ce n’est pas dangereux si c’est bien soigné.

Les coléoptère Paederus au Vietnam

Petit, discret et pourtant redoutable, le coléoptère Paederus, plus connu au Vietnam sous le nom de « kiến ba khoang », est un insecte qu’il vaut mieux éviter à tout prix. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, il ne pique pas et ne mord pas. Pourtant, il peut provoquer de véritables brûlures chimiques sur la peau, parfois graves, avec des rougeurs, des démangeaisons intenses et, dans certains cas, des cicatrices durables. Ce n’est pas l’insecte lui-même qui attaque, mais la toxine qu’il libère : le pédérine, une substance extrêmement irritante, jusqu’à 15 fois plus toxique que le venin d’un serpent à quantité égale.

Au Vietnam, ces insectes dangereux sont surtout présent dans les zones humides et rurales, mais on le retrouve aussi dans certaines zones urbaines, notamment autour des rivières, des maisons mal fermées, et dans les forêts tropicales. Il est particulièrement courant dans le sud du pays, notamment vers Can Tho, le delta du Mékong, ou les alentours de Hô Chi Minh-Ville, surtout pendant la saison des pluies.

Comment réagir si on en voit un ?  Le reflexe à éviter absolument, c’est de l’écraser. Il faut plutôt le faire tomber doucement avec un souffle ou un objet, sans contact direct. Il est souvent attiré par la lumière, donc il vaut mieux éteindre les lampes ou fermer les fenêtres le soir, surtout si on dort sans moustiquaire.

Et si on est en contact avec la toxine ? Il faut laver la peau immédiatement avec de l’eau et du savon, sans frotter, pour éliminer la toxine. Ensuite, appliquer une crème anti-inflammatoire (idéalement à base de cortisone) peut limiter la réaction; Il est recommandé de consulter un médecin, surtout si la lésion s’étend ou devient très douloureuse. Ne pas gratter, pour éviter les infections ou la propagation à d’autres zones.

Les scorpions au Vietnam

Souvent associés aux zones désertiques, les scorpions sont pourtant bien présents au Vietnam. Discrets et nocturnes, ils peuvent représenter un vrai danger lorsqu’on campe, marche pieds nus ou qu’on explore certaines régions rurales ou montagneuses.

Ces animaux dangereux au Vietnam vivent principalement dans les régions chaudes et humides, souvent dans les zones rurales, les forets tropicales et parfois autour des habitations mal entretenues. On peut en croiser dans des provinces comme Đak Lak, Gia Lai ou Lam Đong, situées sur les hauts plateaux du centre du Vietnam. Ils aiment se cacher sous les pierres, les feuilles mortes, dans les fissures des murs ou dans les chaussures laissées dehors la nuit.

Même si la plupart des scorpions vietnamiens ne sont pas mortel, leur piqure reste très douloureuse et peut provoquer des réactions locales importantes : gonflement, rougeur, sensation de brûlure. Chez les personnes allergiques ou les enfants, les effets peuvent être plus grave : nausées, vertiges, difficultés à respirer. Le danger principal, c’est la surprise : on ne les voit pas toujours venir. 

Comment réagir si on en croise un ? Il vaut mieux ne pas s’approcher, surtout la nuit (moment où ils sont actifs). Si on campe ou dort dans des zones à risque, il est important de secouer ses vêtements, sacs et chaussures avant de les enfiler. Éviter de laisser des affaires traîner au sol, et utiliser une lampe frontale la nuit permet de repérer d’éventuels scorpions avant de s’installer quelque part.

Et si on se fait piquer ? D‘abord, restez calme. Il faut désinfecter la zone avec de l’eau propre et un antiseptique, puis appliquer du froid (glace dans un tissu) pour soulager la douleur. Ensuite , consulter rapidement un médecin, surtout si la douleur augmente ou si d’autres symptômes apparaissent. En attendant, garder le membre touché immobile et élevé peut aider à ralentir la propagation du venin. 

Les abeilles au Vietnam

Au premier abord, les abeilles ne font pas forcément peur… Pourtant, au Vietnam, certaines espèces peuvent devenir vraiment agressives, en particulier lorsqu’elles se sentent menacées. C’est le cas des abeilles géantes asiatiques, beaucoup plus grosses que celles qu’on connaît en Europe, et présentes dans plusieurs régions du pays.

Ces abeilles vivent principalement dans les zones forestières, les montagnes et les régions rurales, notamment dans le nord et le centre du pays. On peut en croiser près de Sa Pa, Hà Giang, ou dans des parcs naturels comme Phong Nha-Ke Bang. Elles construisent souvent leurs nids en hauteur, sur les branches d’arbres ou sur les falaises, parfois près des habitations isolées.

Le danger de ces animaux dangereux au Vietnam vient de leur comportement défensif. Ces abeilles peuvent attaquer en groupe si leur nid est dérangé. Leur piqure est extrêmement douloureuse, avec un venin qui provoque inflammation, gonflement important, et parfois des réactions allergiques graves. Il est arrivé que certaines attaques collectives soient mortelles, surtout pour les personnes sensibles ou piquées à plusieurs reprises.

Comment réagir si on en voit ? Le mieux est de garder ses distances et de ne pas faire de gestes brusques. Si on entend un bourdonnement fort ou qu’on repère un essaim, il faut s’éloigner calmement sans crier ni courir. Eviter de porter des parfums forts ou des vêtements très colorés pendant les randonnées en foret, car cela peut les attirer. 

Et si on se fait piquer ? Il faut retirer rapidement le dard si visible, désinfecter la zone et appliquer du froid pour limiter le gonflement. En cas de réaction allergique (difficulté à respirer, étourdissement, gonflement du visage ou de la gorge), il faut consulter d’urgence un médecin. Même sans allergie, plusieurs piqûres peuvent entraîner une réaction toxique, donc la vigilance est de mise. 

Les serpents au Vietnam

Le Vietnam, avec sa végétation dense et son climat tropical, dont plusieurs sont venimeuses. En randonnée, dans les rizières ou même dans les zones habitées, il est possible d’en croiser. La prudence est donc essentielle, surtout dans les régions reculées.

Les serpents sont présents dans tout le pays, mais plus fréquemment dans les zones rurales, les jungles, les parcs nationaux et les zones humides. On en rencontre particulièrement dans les régions comme le Mekong, les montagnes du nord (comme Lai Châu ou Cao Bằng) ou encore dans des réserves naturelles telles que Cúc Phương.

Parmi les serpents vietnamiens, certains sont très venimeux comme :

• Le cobra monocle (Naja kaouthia)
• Le krait bleu (Bungarus candidus)
• La *vipère verte de Trimeresurus

Leur morsure peut provoquer des paralysies, des troubles respiratoires, des hémorragies internes voire la mort, si elle n’est pas traitée rapidement. Le plus dangereux reste qu’on peut parfois marcher dessus sans les voir, surtout dans les herbes hautes.

Comment réagir si on en voit un ? Il est crucial de ne pas paniquer. La majorité des serpents ne mordent que s’ils se sentent en danger. Il faut donc reculer lentement sans faire de mouvements brusques. Porter des chaussures montantes, des pantalons longs et rester sur les sentiers balisés limite les risques en randonnée.

⚠️Voyager au Vietnam, c’est partir à la découverte d’un pays riche en paysages, en culture… mais aussi en biodiversité. Derrière la beauté de ses jungles, montagnes ou rizières, se cache une faune parfois redoutable. Que ce soit un serpent discret dans les hautes herbes, une abeille géante défendant son nid, ou un coléoptère minuscule capable de brûler la peau, les animaux dangereux au Vietnam sont nombreux et souvent imprévisibles.

Cela ne doit pas empêcher de profiter du voyage, mais invite à la prudence. Adopter les bons réflexes — comme rester sur les sentiers balisés, porter des vêtements couvrants, vérifier son sac ou ses chaussures, ou éviter de s’approcher des nids ou des insectes inconnus — permet de réduire considérablement les risques.
En se montrant attentif et respectueux de la nature, chacun peut vivre une expérience riche et sereine, sans mauvaises surprises. Car au Vietnam, comme partout ailleurs, mieux vaut prévenir que guérir.

Tags : animaux dangereux au Vietnam

Safia Dhondt + Laetitia Phuong Ha TRAN (AucoeurVietnam)